• Et un sourire, celui que l'on ne peut détacher, celui qui reste, malgré. Se sentir bien, l'effet d'une claque. Cela faisait tellement longtemps. Sourire dans le vent quand à penser au lendemain. Demain, juste demain, se lever quand à savoir quoi faire, se dire " C'est aujourd'hui ". Cette journée que l'on vit comme à chaque fois. Se lever et se dire que le morceau de papier que l'on observe depuis deux mois l'on va le vivre, aujourd'hui. Se tasser dans la masse informe des gens, sentir les jambes qui se décalquent, ressortir trempée, et surtout, surtout, être heureuse. Savoir que l'on vit. L'on ne se sent vraiment vivant que là, noyée parmi les visages qui se tordent et les voix qui scandent. Demain concert, demain concert de Eths. Troisième fois mais toujours la même violence intérieure qui oblige. Puis soirée ensuite, attendre trop de cela. Se décalquer encore et être dépossédée de tout. Observer son visage et ne plus voir, être là juste. Heureuse ? Oui, un semblant d'éclaircie.

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  • Le regard flou est penché vers les étoiles. L'on compte. Un, deux, trois, quatre... Repense à la précédente discussion " Il faudrait qu'on puisse fuir. N'importe où. Mais autre ". Puis des sourires, gravés, se berçant d'illusions naïves du haut de nos 17 ans. -- Je n'arrive jamais à dormir quand Lui est là. Comme si sa présence, indistincte, m'empêchait cruellement de m'assoupir, détaillant les moindres recoins du visage jusqu'à ce que l'image soit photographiée totalement. Je ne sais pas, c'est comme si sa pureté était si névrotique qu'elle en devenait malsaine. Comme si tout était faux, car si parfait. Etrange oui. Alors l'on se tourne, et d'un geste sulfureux l'on se détruit. " Tu ne m'as jamais fait mal -physiquement je veux dire ". Cligne. Puis des nuages et des visions surréalistes prenant forme tandis que les doigts se plient sous la langueur. Et -encore- les phrases échappées qu'on ne veut admettre qui surprennent et se coulent. Que veux-tu ? Tu le fais exprès, assume. Les lèvres entrouvertes cherchent l'air, les pupilles qui se dilatent, elles ne cherchant rien. Etat second. Les vêtements se lâchent et dans un délire, au bord du précipice, se jeter à corps perdu dans son antre. Ne pas fermer les yeux, ne jamais fermer les yeux. Protège-moi ? Hum. Non Possède-moi.

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  • Embrasse moi et tue moi en douceur

    Viens et conduis moi chez toi

    Traîne les miles en moi

    Je ne suis rien qu'à toi

    A l'intérieur, là où il fait chaud

    Enveloppe moi en toi

    A l'extérieur où je suis déchirée

    Brise moi en deux

    En deux

    En toi

    Désire moi si profondément

    Vide moi et frappe moi fort

    Chuchote moi des secrets

    Essaie d'aller trop loin

    A l'intérieur, là où il fait chaud

    Enveloppe moi en toi

    A l'extérieur où je suis déchirée

    Brise moi en deux

    En deux

    En ...

    S'il te plait ne change pas S'il te plait ne change absolument rien Fais venir ta pluie Viens et embrasse moi doucement Je ne suis rien qu'à toi A toi seul Recherchant un baiser - Mardi 26 octobre. Deux mois.


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  • C'est toi qui a le controle. Prends la et amuse toi avec. Je ne veux plus de ça. Fais moi descendre, je ne veux plus être en haut, ne plus voir les étoiles. Tu m'exaspères. Laisse moi là, regarder en paix le cristal qui se dédouble. Je ne veux plus de ta dépendance. Tu te fanes, résigné. Observe, livré à toi-même. Rien. Laisse moi là, me tournant, n'ouvrant plus les yeux, les ongles trop longs. La beauté evanescente t'appelle. Et ici, les bras décharnés, je ne pourrais plus, me trouvant ridicule, la bouche entrouverte. Tu n'es qu'un besoin, une consommation surfaite. Tu y croyais vraiment ? Poupée. Ton dos se brise. Dur.


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  • La fine brise caresse le visage, fenêtre ouverte, les feuilles tournoyant dans les chaudes couleurs. Les cheveux dorés s'élancent tel un foulard maudit. L'on sourit car l'on se souvient. Ailleurs. L'automne est sa saison préférée. Neutre. " Tu me manques " . Puis s'étendre dans les profondeurs de l'âme sur un fauteuil. Mal assise. Tourments, dénoyautés.

    Ne sais pas. Ne sais pas. Ne sais pas.


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