• Phrase rédigée il y a longtemps. Fin août je crois. Toujours est-il qu'elle est encore d'actualité. Et le sera longtemps. Hier. Comme si l'on se mentait à soi-même. " Je ne peux pas venir, désolé.." Mais désolé de quoi ? De me détruire de cette façon puérile ? Désolé de quoi ? De me -te- cacher comme ça, pour on ne sait quoi ? C'est si ridicule. Fais exprès. Pitoyable oui. Et de répondre " De toute façon, je m'en fiche ". Allez, recommence. Encore, comme cela a toujours été. Tu t'en fiches oui. Tu vas te mentir jusqu'à quand ? Croire jusqu'où ? Détruis-moi si cela t'amuse. Brise moi, casse moi, fais de moi une ruine, sans nom. Je me déchire pour un semblant d'A, pour un semblant. Ou non. Amertume.                ... je t'aime si fort ...


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  • Eau. Leave me to die. Brûle la peau. You won't remember my voice. Laisse-moi sortir, sortir, sor... I walked away and grew old. Pourquoi ça, là ?. You never talk. Cela me possède, cela me bouffe. You never smile. Faites sortir, débarassez. I scream. Dégoût profond, vidée. You're nothing. Saigne, mal. I don't need you anymore. Ca coule, encore, inonde. You're nothing.

    Je ne suis rien.


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  • 11 h 18. Le bus est à l'heure, l'on descend, douleur au ventre, comme à l'habitude. Le froid glace, la musique plaintive résonne toujours mais un semblant d'éclaircie flotte, encore. Maison. Sonne. " Bonjour, je viens voir .. " Sourire du père. " Il dort -comme toujours - ". Précision fortuite. Les chaussures se décrochent. Il fait nuit. Les yeux ne s'habituent pas à la pénombre. Là, roulé sous la couette, la pureté à l'état pur. Les visages sont si paisibles en dehors de la réalité. " J'aimerais que tous mes cours d'histoire ressemblent à cela.. " A peine sortit de la léthargie que les tourments s'envolent, là, peut-être là-bas. Ailleurs c'est ici. Passe. Trépasse. Puis les regards - loin. Les cheveux cachent et c'est tant mieux. Alors, comme si l'on ressentait tout, comme si tout était là, cadré. Viennent les paroles qui blessent, qui font mal. Fait exprès ? Non, ne crois pas, juste. Les yeux s'embuent mais non, non, respire, non, non, respire. Il ne faut pas, pas là, pas ici. " Je ne veux pas te faire de peine " " Juste que tu sois heureuse " Tu ne peux pas ; Tu ne comprends pas. Ca brille là. Les bras s'observent, les ongles empoignent. Non, non. Un, deux. Plat. Pars.   

    I must fight this sickness  find a cure...


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  • Canapé. Il fait si froid dehors. C'est la raison pour laquelle nous sommes là, s'observant les uns les autres, d'un air totalement désoeuvré. Paroles sans interêt, suivant les gestes. Bulles, bloquée. C'est si beau, l'on regarde, longuement. Les doigts touchent d'un geste fin les rebords. Puis les lèvres collent et la bouche se délecte. Sourire. Rires. Le sel fond. Alors prenant la main, distinguant les égratinures. Il ouvre sa paume que l'on referme, presque aussitôt, comme pour se voiler la face. Non, je ne veux pas voir, ne veux pas voir, ne veux pas voir. Cherchant un refuge dans le ridicule, pareil, tout est toujours pareil, jamais rien ne change. Utopie funeste. Continue encore et encore et encore et encore. Tout paraît si beau. La pluie fine dehors, marquant de fines traces sur la pantalon. Honte, dégoût, pourtant tu continues, toujours, toujours, toujours, toujours. Putain mais que fais-tu ? Que veux tu te prouver à la fin ? Probablement rien. C'est si triste en observant. Loin. Néons. La mouche dans l'ombre qui se dessine. Contourne. Et nous avec.

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  • " Je chevaucherai ton corps, mais tu n'auras rien de mon âme " Anonyme.


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